Une amende de 100 000 USD à l’encontre de Rudy Gobert après avoir remis en cause l’intégrité de l’arbitrage

Sans surprise, Rudy Gobert écope d’une amende de 100 000 dollars pour avoir remis en cause l’intégrité de l’arbitrage lors de la défaite des Minnesota Timberwolves face aux Cleveland Cavaliers.  

The following was released by the NBA. pic.twitter.com/afAFpiVTR7

— NBA Communications (@NBAPR) March 10, 2024

Pour rappel, les faits se sont déroulés à 27.8 secondes de 4ème quart temps du dernier match opposant les Wolves aux Cavs. N’étant pas d’accord avec sa 6ème faute personnelle dans une séquence de rebond offensif, le français a répété à plusieurs reprises en direction de l’arbitre Foster, un gestuel avec ses doigts accompagnés des mots « mo mo, mo mo » pour « money » faisant référence aux paris sportifs. Naturellement, une faute technique a été sifflée. Ce qui a permis aux Cavaliers d’égaliser et de remporter le match dans les prolongations sur le score final de 113 à 104.

Rudy Gobert gets a technical foul for making money gestures 😅pic.twitter.com/B52BQmIeBJ

— ClutchPoints (@ClutchPoints) March 9, 2024

Après cette rencontre, le français a reconnu un geste immature de sa part qui a coûté très cher à son équipe puisque cette défaite permet au Thunder d’OKC de reprendre la tête de la Conférence Ouest, mais ne nie pas ses propos sur l’ampleur des paris sportifs qui pourraient impacter le résultat des matchs.

Full Rudy Gobert comments on the officiating tonight in Cleveland…

What happened with the 6th foul and the technical afterward?

"It's not just one call. Everybody makes mistakes, but when it's throughout the whole game and it's over and over and over that things are weirdly… pic.twitter.com/QZQELUh9pD

— Dane Moore (@DaneMooreNBA) March 9, 2024

Compte-tenu de la gravité des propos tenus par l’intérieur français et de son geste inapproprié, cette amende de 100 000 USD ne semble pas être une sanction très sévère. Tant mieux pour la franchise qui doit faire face à l’absence prolongée de l’un de son « Big Three », Karl-Anthony Towns, en raison d’une intervention chirurgicale pour soigner une déchirure du ménisque latéral du genou gauche.

Nous sommes pleinement d’accord avec la décision de la NBA à l’encontre de ce geste déplacé mais cette séquence et bien d’autres nous obligent à nous interroger sur un sujet bien plus large qui dépasse les frontières de la Grande Ligue, à savoir la véracité des lanceurs d’alerte.

Sources : nba.com, le Podcaster Dane Moore et ClutchPoints